Je suis Alain Goulet, photographe d’art basé à Montréal et à New York. Depuis plus de 25 ans, la photographie est mon langage, mon moyen d’expression et mon moteur. Ancien professionnel de l’industrie pharmaceutique, j’ai eu la chance de beaucoup voyager à travers le monde – une richesse d’expériences qui alimente aujourd’hui mon travail photographique.

En 2015, on m’a diagnostiqué une forme précoce de la maladie de Parkinson. Ce moment a marqué un tournant dans ma vie. J’ai alors décidé de quitter mon emploi pour me consacrer pleinement à ma passion : la photographie. C’était une manière de vivre plus intensément, plus librement – avec l’envie de créer et de raconter, malgré tout.

Ma pratique s’ancre dans la photographie de rue, la photographie de voyage, les paysages et les instants de vie saisis sur le vif. On me dit souvent que j’ai un regard particulier. Moi, je préfère parler d’un œil opportuniste : celui qui capte l’énergie, la lumière, le détail invisible. J’aime travailler dans des environnements bruts, vivants – où l’émotion surgit naturellement.

Aujourd’hui encore, malgré la progression de la maladie, je poursuis mes projets, mes explorations, mes expositions. Que je sois en pleine séance photo dans le désert, dans une ruelle urbaine ou dans une chambre d’hôtel en face du Philadelphia Convention Center, chaque image est une réponse créative à l’adversité, un acte de présence.

Mes œuvres sont disponibles à la vente sur les plateformes d’art contemporain Saatchi Art et Singulart, en tirages d’art professionnels. Elles s’adressent à tous ceux qui aiment les récits visuels authentiques, entre ombre et lumière.

Comme le dit une amie chère, la maladie de Parkinson me permet de vivre ma passion en vieillissant. Si mon parcours peut inspirer ne serait-ce qu’une personne à vivre plus librement, alors la photographie aura rempli son rôle.